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créée le 5 janvier 2001 et
hébergée sur le site de l'amicale 4A jusque sa
fermeture en mars 2004
réactualisée le 1er
mars 2005 et mise
à jour le 1er mars 2005
Ces notes n'ont pas d'autre prétention que d'aider le
futur vacancier à préparer son voyage,
exclusivement sous l'angle "US Cars".
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PETERSEN
MUSEUM
à Los Angeles
en
trois visites (2000-2001-2002)
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Si j'avais un
musée préférentiel ce serait
incontestablement le musée Petersen de Los
Angeles et ceci pour plusieurs raisons dont la
principale est qu'il m'a redonné le
goût à visiter ces temples de la
voiture ancienne dès sa première
visite fin 2000. J'y suis retourné fin 2001
et fin 2002. La première raison je crois est
la proximité de l'aéroport et l'heure
de sortie, tout concorde pour aller vite se baigner
dans cet atmosphère bien américaine,
un excellent début de séjour. Ou
alors vous atteignez le 6060 du Wilshire boulevard
de Los Angeles en partant de downtown ou de Santa
Monica Beach. Repérez le numéro car
l'avenue avec ses 26 km est une des plus longues de
L.A.... en bus, comme en voiture c'est facile et on
a le temps de voir les numéros progresser.
Sinon sachez que c'est au croisement avec Fairfax
avenue qui va de l'aéroport à
Hollywood. Pour les cinéphiles, c'est
exactement à l'endroit où à
l'aide de blocs de béton eux mêmes
retenus par tous les camions de pompiers, les
hommes du feu ont réussi à contenir
la lave dans le film "Volcano" avec ceci de
curieux: alors que toutes les vitres volaient en
éclat au passage du magma, celles du
musée sont restées intacts alors que
c'est là où la lave en ebullition a
stationné le plus longtemps, la
script-girl....
En arrivant dans le parking ($6 en 2002, temps
illimité), on y trouve déjà
les véhicules trop lourds ou trop volumineux
pour être exposés dans les salles. Une
fois entré ($10 en 2002), on tombe sur les
mises en scène connues mais toujours
agréables à redécouvrir, mais
aussi des expositions qui tournent pour les 2/3 des
véhicules exposés
Petersen Automotive Museum m'a enthousiasmé
par ses mises en scène
particulièrement soignées. Il faut
dire qu'avant je ne me souviens que de voitures
placées en rang d'oignons avec une
impression de "plus il y en a, mieux c'est", ce qui
se traduit par une succession de calandres avec la
quasi impossibilité de tourner autour d'une
voiture bien précise. Petersen? C'est tout
à fait le contraire, l'opposé: peu de
voitures mais absolument toutes mises en valeur par
des dioramas dans lesquelles parfois, on est
figurant.
En conclusion, je vous dirais simplement: si
vous allez à Los Angeles, ne ratez pas le
musée Petersen. Il ne faut que de une
à trois heures pour emporter avec vous un
souvenir aussi inoubliable qu'Hollywood blvd,
Beverly Hills ou Universal
Studios.
Commençons la visite.
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Immédiatement
à gauche une American Undershung 1911 simulant
un problème de surchauffe: la vapeur
s'échappant du radiateur (voir photo) aide au
diagnostic nous met dans l'ambiance réelle, comme les
mannequins grandeur nature qui ne déparent pas. En
face un petit atelier malheureusement assez sombre mais
très complet: celui de Carl Breer en 1901 avec sa
Breer 1901 Runabout; il fut par la suite un des
mousquetaires de Walter Chrysler.
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Quelques autres
scènettes sont également présentes dont
une Stutz 1913 dans un univers compétition,
une Ford T dégingandée avec Laurel et Hardy,
un delivery pour le lait. Dans la salle suivante une
amusante et très étroite Dudley Bug
1914 à deux places décaléesest mise
en scène avec un motard de la police en Harley
Davidson caché au coin du mur. Dans la grande salle
et de part et d'autre de la station service, on trouve le
vreur de carburant avec son Tanker Truck White
1919 à bandeaux pleins et une BB Ford Town
truck 1932 dépanneuse du supposé
garagiste. Ensuite il faut traverser l'ancienne
entrée pour arriver à l'atelier de
customisation avec une Mercury en cours de transformation,
face à un "diner" qui n'est que peinture murale et
néons.Enfin et juste avant l'escalator pour
l'étage, une Chrysler Turbine 1963 est sur un plan
incliné. Ces dioramas sont fixes et ne semblent pas
pouvoir bouger et c'est tant mieux car j'ai eu plaisir
à les revoir
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J'ai vu la station service
accueillir Dodge et Chevrolet 1922 pour faire le
plein comme McFarlan 1927 et Leach 1922. Sur
le trottoir d'en face donc, le concessionnaire et sa vitrine
qui peut accueillr trois ou quatre voitures. j'ai eu
l'occasion de la voir Chrysler/DeSoto avec trois Airflow
puis l'année suivante en Ford avec quatre Ford
T bien différentes et la dernière
année trois Duesenberg fabuleuses; on ne peut
admirer ces rutilantes voitures qu'à travers la
vitrine mais elles sont bien éclairées. Le
long du trottoir sont garées trois voitures dont un
woody Pontiac 1939 et un phaeton Ford 1935 qui
ne semblent être là constamment. Après
avoir tourné le coin de la rue et en face, se
trouvent quatre commerces grandeur nature derrière un
parking quatre places, où les voitures changent
régulièrement. C'est ce qui m'a permis de voir
des sedan DeSoto 1942, convertible Duesenberg
1932, Lincoln 1942 aux formes arrières
tourmentées, LaSalle 1939 sublime, roadster
Chevrolet 1926, Franklin 1930 refroidie par
air et bien d'autres. Les commerces vendent la viande, le
poisson, les légumes et..; les assurances, tout
grandeur nature, je le redis
Dernier "bâtiment"avant l'accès à
l'étage, un double garage très sixtees avec sa
porte basculante et tout autour les rangements classiques
d'une famille, cartons, valises, bricolage, tondeuse, on s'y
croit totalement ; ouvert il ne permet de ne voir que les
arrières des deux véhicules qui eux
également changent régulièrement dont
deux Plymouth (Wagon et Valiant), 1963 Studebaker
wagon au toît si particulier et surtout une
très rare 1954 Kaiser Darrin
décapotée.
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Dans la seconde salle, on
touve un côté de maison avec porte de garage
qui accueille en son accès, un véhicule
classique d'avant guerre: je me souviens de la
Willys-Knight 1922. La salle suivante est de loin la
plus impressionnante et la plus vaste. mettant une douzaine
d'automobiles souvent d'avant guerre en situation,
explications.Ce coeur du musée est composé
d'un coin de rue avec ses commerces, ses parkings, ses
trottoirs et ses bancs.
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A l'étage,
la fabuleuse collection Bruce Meyer de customs et
hot rods semble être permanente bien qu'elle
soit sans décoration particulière. La
plus ancienne date sa modification en
1942
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N'oublions pas que le
propriétaire de "Hot Rod Magazine" est le même
que celui du musée
Le troisième niveau est à l'attention des
adolescents, des jeunes et des moins jeunes: des expositions
didactiques pour apprendre comment tourne un moteur, comment
marche une boîte de vitesses, comment se fait le
contact des pneus avec la chaussée...
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au rez de chaussée:
Il y a trois lieux pour
cela car la spécialité est comme on vient de
le voir, les mises en situation. Juste avant la grande
salle, l'endroit très fiftees avec ses glaces et ses
néons a accueilli des décapotables dont la
Cadillac 1959 que l'on voit ci-dessus, l'année
suivante les bolides rouges italiens qui semblent avoir la
faveur aujourd'hui, du maître des lieux, et enfin des
motos.
Dans l'ancienne entrée donc après la grande
salle, c'est el rayon du custom avec de grandes photos mais
aussi des exemples comme la Mantaray 1963 et autres
Ford A et V8 souvent choppées
Troisième et dernier lieu, deux voitures en face du
faux diner, des plus grandes comme DeSoto 1956,
Mercury et Ford 1939, Cadillac 1940 ou plus
petites comme Nash Metropolitan 1954, mais toutes
sont décapotables
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il est temps de gagner
l'étage par l'escalator qui s'offre à nous,
pour aborder les expositions temporaires à
thème:
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Hors mis la pièce
avec une douzaine d'oeuvres de Bruce Meyer, il y a deux a
trois expositions à thème à
l'étage, c'est selon leur étendue
En 2000
c'était principalement "CARS
OF THE STARS" avec
en vedette la Merc' de Jimmy de "La fureur de vivre", la
plus célèbre Mercury de tous les temps marque
l'entrée. Noire sur fond noir mais la magie
opère et le transfert dans le temps se fait. A sa
droite et assez loin heureusement, trois ou quatre
allemandes et anglaises de films divers. Derrière
très serrées malheureusement, mais toujours
avec l'historique de la voiture et du film, on peut y
admirer la Ford Thunderbird 1958 du film "Elvira", la
Mustang 1968 (réplique) de "Bullit", celle de
"60 secondes" une GT500 fastback 1967 et la Mach I
1971 de "Les diamants sont éternels", la Buick
convertible 1949 de "Rain man" et la Ford Thunderbird
1966 de "Thelma et Louise". Chacune fait rêver
surtout quand on connait bien tous ces films culte. J'aurais
aimé voir la Tucker du film du même nom....
L'exposition complémentaire avait pour thème
"LES
VACANCES" avec une
Harley Davidson 3 roues de dépannage, un woody
Chevrolet, une Studebaker, une Chrysler, et quelques autres
des décennies quarante et cinquante
Un an plus tard en 2001
, c'est la "CARS & GUITARS
OF ROCK'n ROLL" avec
des voitures de cette époque nettement plus
aérées donc plus agréable que la
précédente. Les voitures appartiennent soit
à un rocker, compositeur, parolier ou
interprête. L'exposition secondaire étant
consacrée au "MOTORCYCLES"
du début XXe siècle
En 2002,
l'exposition était Pour l'expo à thème,
cette année "MILLION
DOLLARS" nous
rappelle que les européennes voire françaises
ne comptent pas pour rien en prenant 50% de l'espace. Pour
les américaines, le plaisir de voir une Corvette
SR 1957, un Mercer Raceabout 1913 jaune comme il
faut, une Packard avec un arrière Boatail,
une Thunderbolt de Chrysler et une Duesenberg
de compétition justifient à eux seuls la
visite. Le thème complémentaire
présentent les "KUSTOM
with a 'K"" des
frères Barris principalement et dont vous trouverez
les miniatures ci-dessous.
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ci-contre à gauche:
exposition "Cars & Guitars of Rock'n Roll"
(2001)
ci-contre à droite en
haut: exposition "Cars of the Stars" (2000)
et dessous : "Kustom with a "K"" (2002)
A noter qu'après un
pick-up Ford A 1930 et une Cadillac 1959,
c'est un intéressant cabriolet Cobra 1955 qui
a été chargé par le musée de
représenter la Noël.
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LES
VOITURES MARQUANTES
souvent
détaillées dans le
trombinoscar
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AMC 1911
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Buick 1949
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Cadillac 1940
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Cadillac 1959
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Chevrolet 1949
|
Chrysler 1934
|
Chrysler NY 1948
|
Chrysler 1963
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DeSoto 1934
|
DeSoto 1942
|
DeSoto 1956
|
Dudley Bug 1914
|
Duesemberg 1932
|
Ford A 1929
|
Ford A 1930
|
Ford A 1931
|
Fd Mustang 1968
|
Fd Mustang GT
1967
|
Fd Mg MachI 1971
|
Ford Phaeton 1935
|
Ford TBird 1958
|
Ford TBird 1966
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LaSalle 1939
|
Mercury 1949
|
Nash 1954
|
Pontiac woody
1939
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Studebaker 1947
|
Stutz 1913
|
White 1919
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pour
l'année 2000
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Corvette 1963
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Imperial 1952
|
Chevrolet 1926
|
Buick 1956
|
Dodge 1971
|
Zeder 1953
|
Duesenberg JN
1935
|
Plymouth 1954
|
Impala 1960
|
Olds 442 1970
|
Vortex 1962
|
Shelby Mustang
|
Ford 3W 1950
|
Mc Farlan 1927
|
DeSoto 1955
|
Studebaker 1963
|
Thunderbird 1957
|
Owen Magn1916
|
Cadillac 1957
|
Mercury 1939
|
Reo Curtiss 1938
|
Franklin 1930
|
Ford BB truck
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Terraplane 1933
|
Mantaray 1963
|
Lincoln 1942
|
Chevy Coupe 1922
|
Willys-Knight
1922
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Breer 1901
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Beeston 1899
|
Chevrolet 1942
|
Riviera 1964
|
Corvette 1959
|
Chevrolet 1939
|
Falcon 1964
|
Corvette 1967
|
Duesenberg J 1931
|
Ford 1939
|
Kaiser Darrin
1954
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Bell Racer 1945
|
Leach 1922
|
Agajanian 1952
|
Corvette 1954
|
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pour
l'année 2001
|
Corvette SRII
1957
|
Mercer 1913
|
1934 Packard
|
1935 Duesenberg
|
1941 Thunderbolt
|
Batmobile
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Cadillac 1953
|
Duesenberg 1935
|
Tucker 1948
|
Lincoln
|
Fd Wagon 1934
|
Mach V 1999
|
Dodge 1952
|
Plymouth 1936
|
Lincoln 1933
|
Nash 1930
|
Jeepster 1950
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Rambler 1962
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Cobra 1955
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pour
l'année 2002
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Depuis l'an 2000, j'ai vu
mieux comme musée automobile; néanmoins
Petersen restera encore longtemps mon musée
préféré par l'atmosphère
général qu'il dégage. Et j'écris
cela sans oublier que c'est le musée le plus cher
($10 en 2002) avec une boutique de souvenirs très
complète mais souvent inabordables. mais aussi, il
est dans notre créneau habituel français avec
des voitures de 1940 à 1970
En conclusion, je vous dirais simplement: si vous allez
à Los Angeles, ne ratez pas le musée
Petersen. Il ne faut que de une à trois heures
pour emporter avec vous un souvenir aussi inoubliable
qu'Hollywood blvd, Beverly Hills ou Universal Studios.
Croyez moi.
Alain-Claude Mainguet, le webmestre
|
ou
